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 floyd ~ «The air was soft, the stars so fine, the promise of every cobbled alley so great, that I thought I was in a dream.»

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MessageSujet: floyd ~ «The air was soft, the stars so fine, the promise of every cobbled alley so great, that I thought I was in a dream.»   floyd ~ «The air was soft, the stars so fine, the promise of every cobbled alley so great, that I thought I was in a dream.» EmptySam 10 Sep - 17:35



« D'où est ce que tu viens, Floyd ? » Le beau blond au regard azur fit un sourire à son interlocuteur, puis contempla la mer durant un court instant. La mer était lumineuse, brillante et sombre à la fois. Cette plage était magnifique, et il avait l'impression de se trouver en face d'un miroir d'étoile, sur lequel avançait, au loin, un bateau minuscule dont la lumière s'effaçait peu à peu. Floyd termina sa bière, sans quitter des yeux ce paysage merveilleux qui s'offrait à lui, cette nuit là. « Peu importe d'où je viens, peu importe où je vais, mec, cet endroit est vraiment magnifique. » Il adressa un clin d'œil à Drake ou peu importe son nom, puis se leva et marcha quelque secondes jusqu'à atteindre le cœur de la fête, un splendide feu de camp entouré de dizaines de jeunes comme lui, buvant, chantant, dansant. Après s'être dégoté une autre bière, il se retourna vers l'horizon, mais ne trouva face à lui que la silhouette de ce cher Drake qui l'avait suivit. « Floyd, tu m'intrigues, vraiment ! Mais quel genre de mec tu es ? Ca fait quoi … deux semaines que je te vois traîner par ici ? Allez, raconte ! T'es un criminel en fuite ? T'as fugué de chez toi ? Crache le morceau ! » Floyd roula des yeux, puis dans un soupir, il se décida à répondre. « Rassure toi, je n'ai tué personne, je ne suis pas en fuite et je n'ai aucune raison d'avoir fugué de chez moi. » Floyd marcha un peu, suivit de près par Drake, et ils s'installèrent tout deux au bord de l'eau. Peu à peu le regard de Floyd se tinta, s'évada, quelque part, sûrement très loin, et il commença à parler. « Je suis parti de chez moi le jour de mes dix-huit ans. J'ai toujours su que je le ferai, même si on me prenait pour un bluffeur. J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normal, j'étais pas une lumière en classe, j'aimais les filles et le soleil, enfin bref, jusque là rien d'exceptionnel. Pourtant, je me suis toujours senti différent, Drake. Parce que j'ai toujours eu ce vide en moi, un vide immense, tu n'imagine même pas, et qu'il fallait necéssairement combler. Je me sentais comme un truc minuscule errant dans un coin paumé de la Terre. Et ça n'a jamais suffit. » Il le regarda, faisant une longue pause dans son monologue. « Je ne comprendrais jamais ces gens qui naissent et meurent au même endroit sans jamais songer à aller voir ce qu'il y a un peu plus loin. Moi, j'ai toujours voulu explorer chaque recoin du monde, chaque petit bout de paradis. Je ne tiens pas en place, mec, je ne peux pas m'empêcher de bouger, tout le temps, dès que je peux. J'ai ça dans le sang, tu comprends ? Et chaque fois que je me retrouve dans un nouvel endroit, un endroit comme ça, par exemple … » Il pointa la mer du bout de sa bière, les sourcils relevés « … Eh bien, ce vide que j'ai en moi se remplit un peu plus. Et je me sens bien, je me sens juste … vivant. » Il se tourna alors vers Drake, le sourire au bout des lèvres. « Voilà pourquoi je suis là ! Et quoiqu'il arrive, je ne suis jamais sûr de ce que je ferais demain ! » Il se mit alors à rire, tandis que Drake faisait de même, les yeux brillants devant ce mec indescriptible qui jubilait devant un paysage si familier à ses yeux. Familier. Il songea à Floyd, et au fait que ce mot n'entrait pas dans son vocabulaire. Rien ne lui était familier. Et il découvrait le monde derrière ses yeux de grands gamins, toujours du nouveau, encore plus beau, encore plus loin. Drake but une gorgée de bière en se disant que Floyd avait un sacré culot.

***

    Tess Hurtwood about her son.


« Floyd a toujours été un bon garçon. Serviable, amusant, gentil, et très passionné par chaque chose qu'il faisait. Un peu intrépide aussi, et casse-cou. Dès qu'il quittait la maison, on se plaignait du calme pesant, et dès qu'il revenait, on ne s'entendait plus. Fallait toujours qu'il fasse quelque chose ! Qu'il s'amuse avec n'importe quoi, qu'il grimpe partout, enfin bref, on a longtemps cru qu'il était hyperactif, et puis on a finalement compris qu'il aimait être toujours en activité. Vous voyez, du genre à ne jamais se satisfaire de quelque chose et à toujours vouloir plus ! Eh ben, mon Floyd, c'était ça. Il ne pouvait pas supporter de ne rien faire. Alors forcément, à l'école, il faisait le guignol. Il était pas méchant, mon Floyd, pas comme d'autres. Il toujours été … juste … un gamin plein de vie, plein d'étoiles dans les yeux, un bon gars. »

    Kennett Hurtwood about his son.


« Il s'en est toujours bien tiré avec ses deux grandes soeurs. Il se laissait pas marcher sur les pieds, le petit ! Parce que mes deux filles pensaient pouvoir le traiter comme un petit caniche, le genre de petit frère qu'on montre à ses copines parce qu'il est mignon et à qui ont demande un service par-ci, un service par là ! Mais elles se sont trompées, parce que Floyd a toujours été très malin, et il s'arrangeait pour faire l'idiot en présence des copines, ou pour leur faire une farce dès qu'elle se servaient de lui. De pleurs et des cris, on en a eu par milliers à la maison ! C'était un sacré phénomène, ce petit ! Enfin, il s'est assagi en grandissant, même s'il a jamais perdu son humour un peu décalé et le fait de ne pas tenir en place. Et puis, il a vraiment grandi. Je me rappelle du jour où j'ai compris que mon fiston devenait un homme. Il nous a annoncé fièrement qu'il serait parti de la maison le jour de ses dix huits ans et qu'on le reverrait pas avant un bon bout de temps. Pensez vous … avec sa mère, on a pris ça à la légère. Et il l'a fait. Le matin de son anniversaire, son sac était prêt, les adieux faits. Je me rappelle encore quand il est sorti de la maison, le sourire aux lèvres, si grand, si sûr de lui. Plein d'espoir dans les yeux. On a attendu quelques jours qu'il revienne, puis des semaines, et des mois. Un an après, il est revenu nous rendre visite. Et on a vu qu'il était heureux, et qu'il avait fait le bon choix. On l'a toujours soutenu, pour ça, vous savez. On croyait en lui. Alors on l'a laissé repartir une deuxième fois. Maintenant, il appelle de temps en temps, de je-ne-sais-où, à n'importe quelle moment. Egal à lui-même, mon Floyd. Imprévisible et allergique aux habitudes. »


    Lisa McAllister about Floyd Hurtwood.


« J'ai fait la rencontre de Floyd, une nuit, près d'une station service. Sur sa moto, toujours sa chère moto ! J'ai dit que j'avais toujours voulu en faire un tour et il m'a emméné. Je disais ça comme ça, mais c'est ça Floyd, toujours à faire ce à quoi on ne s'attend pas ! On a roulé une bonne partie de la nuit, et il m'a ramenée. Je crois qu'à ce moment là, il bossait dans une petite ville du coin, chez un garagiste. Mais il m'a aussi dit qu'il comptait quitter la ville dans la semaine, pour aller vers le Sud. Encore une fois, j'ai dit en plaisantant que j'avais toujours voulu aller dans le Sud. Et il m'a emmenée. Je suis restée deux mois à ses côtés. Je sais que je l'ai aimé pour son côté aventurier, son humour et son sourire irrésistible. Son côté intrépide, surprenant et décalé que je trouvais vraiment séduisant. Je l'ai aimé parce qu'il était un rêve. Vous savez ? Toutes ces choses que l'on projette de faire ! " Tiens, si j'allais là bas ?! Tiens si je m'achetais ça ? Tiens, si je quittais mon boulot pour changer totalement de vie ? " Tous ces projets qu'on évoque sans jamais même envisager de reéllement les faire. Floyd, il les fait avant même de les envisager. C'est une étoile filante, qui ne dépend de personne, fidèle à lui-même, qui aime la vie et l'air frais. Et qui est déjà parti loin devant alors que nous sommes restés sur la case départ. Tout ça, je l'ai compris après. Après ce matin où je me suis réveillée, et où il ne restait de Floyd que son parfum et un souvenir inoubliable. »

    Thad Dixon about Floyd Hurtwood.


« Floyd ? Je l'ai détesté. Il était arrogant, et il allait toujours trop loin, avec son sourire de gagnant. Il se foutait de tout et ne faisait rien comme tout le monde. J'ai pensé qu'il cherchait juste à se rendre intéressant, et à vouloir sortir du lot. Quand je l'ai vu arriver sur sa moto et s'installer ici, je l'ai pris pour un frimeur de première. Et puis, il y a eu ce soir où on a longuement discuté. J'avais une copine, à cette époque, jolie et tout ce que vous voulez. Il m'as dit : " Tu l'aimes pas, ta nana, mon vieux, tu sors avec elle parce que tu semble y être destiné, je suis sûr que vos parents se connaissent et qu'ils projettent déjà un super mariage et des gosses, ce genre de truc. Mais toi, mec, je te connais pas, mais je sais que t'as pas envie de ça. Tu sais ce qu'il te manque ? Ce truc, tu sais ? Elle te fait pas papillonner le ventre, elle te donne pas envie de faire des trucs fous, elle est belle, mais t'es pas amoureux d'elle, Thad. Et ça ne se force pas, ces choses là. " Je le connaissais depuis à peine une heure. Ce gars là est juste un mec authentique, il voit les choses telles qu'elles sont. Il est bien au dessus des mensonges et des actes de bonne figure, des comportements de société et tout ce genre de choses. Floyd est un mec vrai, et il se fiche de ce que pensent les autres. J'ai quitté ma copine après ça. Ma vie a été chamboulée, mes parents et mes amis m'ont tourné le dos, mais je me suis reconstruit une vie sans jamais oublier les paroles de Floyd, sans jamais oublier que le plus important c'était ce que je voulais vraiment au fond de moi. Lui m'a probablement oublié, vous savez, il en a rencontré des gens, peut être des milliers, comme moi, et j'espère que je ne suis pas le seul à qui il a ouvert les yeux. »

    Venezia Cruz about Floyd Hurtwood.


« J'ai su que quelque chose se passait entre Floyd et moi dès notre premier regard. Il venait du Nord et il avait traversé toute la Nouvelle-Zélande jusqu'au Sud, il venait à peine d'arriver à Riverton, ma ville natale. Je sortais avec un gars égocentrique à cette époque mais il me payait tout ce que je voulais et j'aurais fait n'importe quoi à ce moment là pour vivre ailleurs que chez mes parents. Floyd m'a bouleversé comme il a bouleversé beaucoup de gens. Sauf que je l'ai bouleversé aussi. Si bien que ça a tourné au carnage avec mon cher copain, c'est même allé très loin, jusqu'à ce que je comprenne que j'étais folle de Floyd. On était amoureux, fous amoureux, et on était toujours collés ensemble. Mais quand c'est réellement devenu sérieux, Floyd a pris peur. Il n'aimait pas les habitudes, ce genre de choses, mais on devenait un vieux couple. On s'est installés ensemble. Je sais qu'il m'aimait éperduement, mais il souffrait, et il était malheureux. Moi, ma vie était à Riverton, et pas question d'en partir. Lui, il voulait passer sa vie avec moi, il voulait des enfants, il voulait qu'on aille vivre ailleurs, qu'on parte en Australie, puis au Phillippines, il voulait constamment changer, toujours changer … Il quittait ses jobs pour en trouver d'autres, parce qu'il était lassé … Un soir, on s'est tellement disputés qu'il est parti. Il est revenu deux mois plus tard plein de projets pour nous. Il voulait se poser, il semblait sûr de lui. Mais, au bout d'un an, on a compris qu'on n'y arriverait jamais. Floyd, il ne tient pas en place, il ne tiendra jamais en place. Il m'avait dit que son amour suffisait à le faire rester, et que pour moi il arrêterait ses voyages incessants, mais malgré tout ses efforts, je savais qu'il se forçait à oublier une partie de lui, sa vraie nature. Alors, quand il a voulu qu'on forme une famille, je suis partie. Je suis partie parce que je l'aimais, sûrement plus que lui, et je ne voulais pas le contraindre à renier son identité pour moi, le contraindre à finir sa vie dans la retenue et le regret …Je l'aimais et je savais qu'il m'oublierait, sur la route, ailleurs, loin, quelque part sur cette Terre, un jour, il se rendrait compte que, comme les autres, je n'étais qu'une étape, un point de passage, sur cette immense carte qu'est la vie de Floyd Hurtwood, éternel insatisfait, qui donnerait n'importe quoi pour un peu plus de temps, un peu plus de temps pour découvrir chaque recoin du monde, sur sa moto et dans son blouson sexy. »

    Riley Everson about Floyd Hurtwood.


« J'ai rencontré Floyd à son arrivée ici, à Auckland, il y a environ deux mois. Il a l'habitude de venir dans le bar où je bosse, du coup, on a sympathisé. Ce gars là est un gars bien, il est marrant, malin et il garde les pieds sur terre. Lui, ce qu'il aime, c'est les bonnes choses de la vie, il aime les filles, la bonne bière, il aime son pays et il a du le parcourir en long et en large des centaines de fois. Et puis, c'est pas un radin, comme certains, lui, il se fout de l'argent, il se contente du strict minimum. Mais un soir qu'il avait un peu forcé sur mes cocktails, il s'est confié à moi. Juste avant de venir ici, il vivait dans le Sud, avec une fille dont il était littéralemment fou. Il m'a dit qu'il avait arrêté de vagabonder à cause d'elle, et qu'il avait rêvé d'une belle famille, d'un avenir, tout ça, mais que la fille en question l'avait quitté au dernier moment. Il était malheureux, ce soir là, Floyd. Je voyais bien qu'il était mal de raconter tout ça, et qu'il avait vraiment aimé cette fille là. Il disait qu'elle l'avait changé, qu'à cause d'elle une partie du Floyd qu'il était avait prit un coup et que maintenant, il savait plus trop à quoi ressemblait le vrai Floyd. Et puis, après ce soir là, c'est allé en s'améliorant. Il se plait bien ici, à Auckland, je crois qu'il aime la ville. Un jour, il m'a dit que de toutes les villes qu'il avait vues, Auckland était celle ou il se sentait le plus chez lui. J'imagine que ça a à voir avec ça. Enfin bref, tout ce que je peux dire de Floyd maintenant, c'est qu'il a l'air de s'être posé pour un bon moment ici, même si j'ai eu des échos qu'il ne restait jamais longtemps au même endroit. J'espère qu'il fera une exception et qu'on aura la chance de le garder un peu plus longtemps, parce que je suis pas près de me lasser de son humour idiot et de sa bonne tête de joyeux luron. »



alors, comment as-tu atterris à auckland ? ben, en moto, évidemment ! il y a deux mois environ. ton appartement de rêve, il ressemble à quoi ? pas très grand, pas trop sombre, pas trop en bordel mais pas trop propre. un endroit cool où se sent à l'aise, comme chez moi.Si tu voulais changer quelque chose sur toi, ce serait quoi ?actuellement, je changerais bien de t-shirt, celui là commence à être un peu sale T'es à auckland pour travailler ou étudier ? Dans quel domaine ? je suis là pour ... aucune idée. mais je travaille ! enfin, presque, disons que je cherche un boulot. je songe à postuler dans la pizzeria du coin.Ton plus beau souvenir ? j'ai des tas de "plus beaux souvenirs". Beaucoup sont des levers de soleils quelque part en Nouvelle-Zélande.Tu possèdes des secrets ? oui. et ils resteront secrets. C'est quoi ton rêve ? je change tous les jours. là tout de suite, je rêve de manger une glace avec natalie portman.


Floyd S. Hurtwood

Floyd S. Hurtwood

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MessageSujet: Re: floyd ~ «The air was soft, the stars so fine, the promise of every cobbled alley so great, that I thought I was in a dream.»   floyd ~ «The air was soft, the stars so fine, the promise of every cobbled alley so great, that I thought I was in a dream.» EmptyDim 11 Sep - 8:05

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Katelina St-James

Katelina St-James

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