Sujet: ariel • me llaman puta, también princesa Dim 5 Déc - 14:45
Ariel Alvarez
■ avatar : FSand. ■ âge : 22 yo ■ emploi : artiste de rue ■ date d'inscription : 05/12/2010 ■ messages : 70
Sujet: Re: ariel • me llaman puta, también princesa Dim 5 Déc - 18:33
• • • •La comédie humaine. Qu’on le veuille ou non, la ville était cette immense scène sur laquelle se passait de nombreuses scènes. Sur scène, on doit se cacher et s’imprégner des normes et valeurs aspirées par cette société. Rare sont ceux qui ne suivent pas les règles. Pourtant ils existent bel et bien. Ils vivent en marge de la société dit-on… Ils le font de manières différentes en fonction de leur personnalité. La jeune fille qui se trouvait sous nos yeux l’avait déjà trouvé. Alors que les blondes, les brunes et rousses gambadent dans la savane newyorkaise, cette jeune demoiselle aux cheveux dotés d’une couleur particulière se démarque facilement. Une couleur virant sur le rouge. Rapidement, on pouvait donner des airs de ce personnage de Disney à cette inconnue : la petite sirène. Qu’on le veuille ou non, ceci la démarquait de tous et toutes. Avec son air de petite sirène et son côté excentrique, elle semblait bien avoir une personnalité particulière. C’était sûrement bien le mot « particulière ». Ariel, voilà comment se prénommait notre inconnue. Etrangement, elle avait été baptisée par le même prénom que la petite sirène.
Séville, Espagne. Le lycée, un endroit où tous les lycéens se croisent, se dévisagent et se jugent un moment ou l’autre de l’année. Les adolescents étaient tous regroupés dans le couloir principal de l’établissement. Les yeux rivés tous sur leur téléphone portable, que pouvait-il bien y avoir dessus ? Tous ? A vrai dire, non. Seule Ariel qui venait de débarquer regarda stupéfaite ses camarades. Que pouvait-il bien y avoir, oui ! Rapidement, une bande de jeunes se précipita sur elle. Elle semblait vraiment ne rien comprendre à ce qui lui arrivait. Rien.
– Ariel ? T’as vu ça ? – Ca quoi ? Balance ! – Hum… non, je peux pas…
Et sans attendre que son amie termine sa phrase, Ariel empoigna le portable et visionna ce qui s’était affiché sur l’écran. Une vidéo, voilà ce qui était à l’origine de toute cohue. Ce n’était pas la vidéo la plus saine qu’il soit, le son s’échappa des haut-parleurs. Un son, plutôt des bruits à vrai dire. On devinait alors rapidement la scène qui défilait sous les yeux de l’espagnole. Lorsque la vidéo semblait être terminée, elle redonna le téléphone à son amie
– Bien écoute, c’est des gens qui baisent. Ca sert à rien de se la jouer choqué, quoi ! – Des gens ? Mais Ariel, c’est Lorenzo et toi. – Ah ? dit-elle d’un air non moins surpris. J’avais pas vu l’affaire de ce point de vue là à vrai dire ...
Le dégout, la rancune et tous ces sentiments remplirent l’organisme d’Ariel. A cet instant, et grâce –ou plutôt à cause- de cette vidéo, elle n’était plus vue comme la fille étrange, louche et excentrique du lycée, mais plutôt comme la fille qui appréciait les parties de jambe en l’air. C’est vrai dit comme cela, ça peut paraître assez cru, disons les mots comme ils doivent être dit et comme ils ont été dit. Il suffisait alors d’une image, d’une photo, d’une vidéo pour que le tableau que les gens s’était fait de nous change et évolue. Une évolution négative ou positive. Enfin ceci dépendait des situations. Dans le cas, de notre petite sirène, un tableau négatif, une évolution négative. Tout ceci était relatif, certaines personnes penseraient le contraire. Les relations de la jeune adolescente alors âgée de seize ans changèrent rapidement. Certaines personnes cherchaient à se rapprocher d’elle pour des raisons diverses, et d’autres s’éloignèrent d’elle. L’événement qui pouvait changer tout une personnalité, une conception des relations. Le début d’une nouvelle « vie » ? Le terme était sûrement un peu fort, certes et la petite a grandi aujourd’hui.
Aujourd’hui, Ariel avait vingt-et-un ans. New-York était sa nouvelle destination. Là où son histoire allait s’écrire à présent. Quitter son Espagne natale pour les Etats-Unis, un rêve insouciant d’enfant. En arrivant ici, elle ne savait pas ce qui allait lui attendre, elle partait vers l’inconnu. Un goût du risque prononcé. A vrai dire, Ariel n’était pas cette jeune femme raisonnable qui se fixait des limites. Elle était bien tout l’opposé de cela. Elle n’avait pas de limite, elle aimait prendre des risques. On n’a qu’une seule vie, voilà sa philosophie. Ceci expliquait alors pourquoi elle se comportait. Insouciante, ne réfléchissant pas aux conséquences de ses actes, Ariel ne prêtait guère attention à ceux que les autres pouvaient penser d’elle. Elle s’en foutait royalement. Son cercle de relation était assez étrange. Elle ne considérait pas les gens avec qui elle était très proche comme ses amis, mais juste comme des personnes proches. Notre petite sirène était considérée comme « folle », « allumée », « complètement détractée » et pourtant ceci ne l’empêchait pas à entretenir des relations. Certes, des relations assez étranges. En effet, son comportement impulsif, violent, son comportement borderline pouvait alors marquer une limite entre les autres et elle. Ariel n’était pas une fille comme les autres. Excentrique, borderline, sans limite, elle vivait comme bon lui semble. Elle menait sa vie comme elle le voulait, elle dictait ses propres lois, ses propres règles et réinventer les normes de cette société structurée. Une manière de vie qui n’était pas pleinement partagée par tous.
Aujourd’hui encore, certains ne comprenaient pas les réactions et les actes de notre petite sirène. Assise dans l’herbe bien grasse de Central Park, Ariel était en compagnie d’amis. Enfin, de personnes avec qui elle était proche. Il était quinze heures, et sa journée était déjà bien entamée. Une nuit courte en compagnie d’un joli inconnu, son sommeil fut court. Le silence fut interrompu par une jeune fille blonde qui était installée juste en face d’elle.
– Ariel, c’est vrai ce qui se dit ? Que tu as trompé Hermann ? – Hum, non. Je me suis juste retrouvée dans le lit d’un type, c’est tout. – C’est tout ? – Oui… enfin, je crois.
C’était ce qu’elle croyait oui. Ce qu’elle ne se rappelait pas ou ne ce qu’elle ne voulait pas dire, c’était bel et bien qu’elle avait offert son corps à un type, un inconnu puisque même son nom, elle ne le savait plus. C’est vrai, elle avait trompé le jeune homme qui lui servait de petit ami. Le dénommé Hermann. La jolie Ariel avait ce problème, celui de rester poser. D’avoir une situation stable et fusionnelle. Chacune de ses relations furent un échec. Alors, la petite préféra profiter de sa vie au maximum bravant les limites de l’interdit et goûtant à de nouvelles gourmandises. Une philosophie peu acceptée de tous. Cela faisait plus d’un an qu’Ariel était à New-York City. Plus d’un an qu’elle conduisait sa vie comme elle le souhaitait. Elle n’avait pas d’emploi. Le seul qu’elle a eu à vrai dire était celui d’opératrice de ligne de téléphone rose. Job qu’elle a réussit à avoir quelque jour après son arrivée dans la grosse pomme. Malheureusement, quelques mois après, son employeur la renvoya ou plutôt elle abandonna lâchement son travail en ne donnant plus de nouvelles d’elle. Elle était comme cela Ariel. Etrange, oui. Cependant, bien qu’elle soit sans-emploi pour l’Etat, elle ne chômait. Créative, originale, elle passe ses journées à écrire et composer de la musique. Celle qu’un jour qui lui permettra de voler de ses propres ailes dans un nouvel univers. En attendant ce stupide rêve, la jeune fille se contentait de se produire dans les rues newyorkaises. Un moyen comme un autre qui lui permet en plus de gagner quelques maudites pièces.
Ariel Alvarez
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